Quelques noms évocateurs
Place de la fontaine - emplacement d'une fontaine qui produisait une eau de grande qualité et qui serait à l'origine de notre village.
Rue de l' académie - ainsi nommée parce qu' il s' y trouvait une salle d' études pour les futurs prêtres qui venaient se préparer à leur sacerdosse dans les paroisses, dont Jouy.
Rue de la cave - endroit ou était la cave du presbytère et de l'ensemble des habitations des futurs prêtres.
Rue de la poterie - on y trouvait des ateliers de potiers.
Rue du moulin - lieu d' un moulin à grains.
Rue de Vignelles - rue qui menait à un petit champ de vignes maintenant occupé par le château de Vignelles.
Rue du chenil - le chenil des chiens de chassedu duc d' Orléans s' y serait trouvé.
Rue des Ormeteaux - de nombreux ormes s'y trouvaient autrefois.
Rue des champs Bretons - Il y avait avant de nombreux murets séparant les parcelles de terre et qui donnaient à cet endroit l' aspect d' un paysage breton.
Rue des Brandons - la fête traditionnelle des brandons qui marque la fin de l' hiver (celle-ci se déroulait dans le champ occupé maintenant par un lotissement.
QUELQUES CONSTRUCTIONS REMARQUABLES
- La maison de l' écureuil (café-tabac) belle maison traditionnelle à colombages du XVIIIème siècle.
- La maison de la fontaine (exemple de construction traditionnelle du XIXème siècle.
- La plus vieille maison de Jouy se trouve rue de la cave.
- Four à briques du château de Cendray (XIXème siècle) , route de Cléry Saint André.
- Charles Rocher Le matin du 15 octobre 1943, Charles Rocher, instituteur à Jouy-le-Potier, est arrêté chez lui par la Gestapo, sur dénonciation; prévenu avant, il n’opposa aucune résistance afin que sa femme et ses deux enfants soient épargnés. Les habitants de la commune découvrent alors que Charles Rocher appartient à deux groupes de Résistance : l’un, « Libération Nord » avec entre autres, Robert Goupil, également instituteur à Beaugency, et l’abbé Guillaume Curé d’Ardon – l’autre, « Vengeance », fondé en 1941. Dès lors, il est détenu à la prison d’Orléans jusqu’au 13 novembre 1943, puis transféré à Compiègne ; il est une nouvelle fois transféré mais cette fois-ci en Allemagne – à Buchenwald, le 16 décembre sous le matricule n° 38474, puis début 1945, à Bergen-Belsen. Toujours meneur, il avait créé à l’intérieur du camp une association théâtrale et sportive afin de soutenir le moral de ses compagnons. Le camp de Bergen-Belsen est libéré le 19 avril 1945 mais Charles Rocher est porté disparu et ne reviendra jamais des camps. En 1947, une plaque est apposée sur la façade de l’école de Jouy-le-Potier et une stèle à sa mémoire est implantée au stade de l’époque qui porte son nom. Aujourd’hui, cette stèle a été déplacée à proximité du stade actuel et la rue qui y mène, porte son nom, depuis le 25 avril 2010, afin que les générations ac tuelles et futures se souviennent que ce héros de la Résistance a sacrifié sa vie pour notre liberté. ( Sources CCVA)
Les Maires de la commune de Jouy le Potier
Ernest de Basonnière: 1870 - 1908
Arthur Garnon: 1908 - 1912
Henri de Basonnière: 1912 - 1953
Henri Herpeux: 1953 - 1956
Lucien Laudin: 1956 - 1971
Marcel Garnier: 1971 - 1983
Yves Hogrel: 1983 - 1995
Guy Boitel: 1995 - 2001
Gilles Billiot: 2001 - A aujourd'hui
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